Bilan des dommages

En 2022, sur l’ensemble du versant français, le nombre de prédations « confirmées » (où la responsabilité de l’ours ne peut pas être écartée) est de 331 attaques pour 592 animaux tués ou blessés sur le cheptel domestique et aucune attaque sur ruches. Les dégâts causés par les attaques d’ours sur les troupeaux sont inégaux sur l’ensemble des départements pyrénéens français : la pression de prédation se concentre en Ariège, avec 83 % des attaques qui s’y sont produites en 2022.

Le nombre d’attaques d’ours sur le cheptel domestique en 2022 est stable dans les Pyrénées françaises par rapport à l’année dernière (333 attaques en 2021). Le nombre de dégâts d’ours sur cheptel domestique (nombre d’animaux tués ou blessés) a diminué par rapport à 2019 et 2020. Les principaux pics observés sur ce graphique, particulièrement sur la courbe des animaux domestiques tués ou blessés, correspondent essentiellement à des comportements individuels ou à des dérochements (terme utilisé pour désigner la chute d’animaux domestiques dans un ravin).

Pour la période 2006-2016, sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne (France, Espagne et Andorre), le nombre d’attaques sur cheptel domestique est relativement stable malgré quelques fluctuations. Par contre, à partir de 2016, une forte augmentation du nombre d’attaques est constatée. Cette augmentation est principalement la conséquence d’une forte hausse des attaques sur le versant français, alors que sur le versant espagnol la tendance était plutôt à la stabilité, voire à la baisse ces trois dernières années. Entre 2020 et 2021, on note toutefois une baisse générale du nombre d’attaques, de part et d’autre de la frontière, avec des chiffres légèrement inférieurs à ceux de l’année 2018, malgré un effectif de la population d’ours qui continue d’augmenter.

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