Indemnisation des dommages

Les préjudices liés à une attaque d’ours sont divers. En plus de la perte directe de bêtes, la perte indirecte suite à un affolement du troupeau, le dérangement du berger et du troupeau (avec ses effets potentiellement induits en terme productif : avortements, baisse de lactation…), les bêtes égarées suite à l’attaque… représentent autant d’inconvénients.

Pour les indemniser, il existe un dispositif d’accompagnement financé par le ministère de l’environnement. Les dommages d’ours ayant été constatés (ce qui exclut les bêtes disparues) font l’objet d’une indemnisation. Si la responsabilité de l’ours est reconnue, ou au bénéfice du doute après avis de la commission en charge de l’indemnisation des dommages d’ours, le bien endommagé est indemnisé à hauteur d’un prix défini par un barème. Ce barème est fondé sur les prix moyens du marché, réactualisé chaque année après avis des commissions, et publié par décision du préfet coordonnateur de massif.

Outre son effet bénéfique immédiat et direct sur le suivi du troupeau, le gardiennage permanent facilite notamment la constatation de dégâts et la recherche d’animaux manquants.

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