Inondations

En France, le risque inondation est le premier risque naturel par l’importance des dommages qu’il provoque, le nombre de communes concernées, l’étendue des zones inondables et les populations résidant dans ces zones (1.6 million de personnes en Occitanie).

On distingue différents types d’inondation :
• crue ou débordement de cours d’eau
• ruissellement
• submersion marine
• remontée de nappe phréatique
• rupture d’ouvrage
• autre : débordement de lac, rupture de poche glaciaire, débordement de réseaux d’eaux pluviales, etc.

Ces différents types d’inondation peuvent être liés entre eux, par exemple le ruissellement contribue au débordement des cours d’eau, une submersion marine peut causer ou aggraver un débordement de cours d’eau, un débordement de cours d’eau peut causer une remontée de nappe phréatique (nappe alluviale), une rupture d’ouvrage peut causer ou aggraver un débordement de cours d’eau ou une submersion marine, et à l’inverse un débordement de cours d’eau d’un niveau dépassant le niveau de protection de l’ouvrage peut causer sa rupture partielle ou totale.

A l’origine de ces phénomènes, sauf cas de rupture d’ouvrage, se trouve un aléa météorologique : fortes pluies en intensité ou en durée pour le ruissellement et pour les crues, ainsi que pour les remontées de nappes, houle de forte intensité et/ou niveau marin élevé pour la submersion marine, orages, tempêtes. Les submersions marines peuvent avoir également une autre origine : un séisme sous-marin dans le cas des tsunamis.

Les inondations peuvent être très variables en extension, allant d’une commune à l’ensemble d’un grand bassin hydrographique voire de plusieurs grands bassins, et en durée : de quelques heures à plusieurs mois. Les crues peuvent être rapides dans les territoires de montagne ou méditerranéens, ou lentes dans les plaines.

Les inondations peuvent faire l’objet d’effets aggravants : l’état des sols peut aggraver le phénomène de ruissellement : sols gelés, très secs ou à l’inverse saturés en eau. Les crues peuvent être aggravées par la fonte des neiges au printemps, par une rupture d’ouvrage créant un sur-aléa à son voisinage, par des embâcles. Un effet aggravant se trouve aussi dans la vulnérabilité du bâti (fragilité de la construction vis à vis de l’inondation, absence d’étage, etc.).

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