La continuité écologique des cours d’eau

Qu’est-ce que la continuité écologique d’un cours d’eau ?

La continuité écologique d’un cours d’eau est :
-  la libre circulation des organismes vivants et leurs accès aux zones indispensables à leur reproduction, croissance, alimentation ou abri,
-  le bon déroulement du transport naturel des sédiments,
-  et le bon fonctionnement des réservoirs biologiques (connexions, notamment latérales, et conditions hydrologiques favorables).
Cette notion de « continuité écologique » a été introduite en 2000 par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) puisque le bon état écologique des eaux demandé par la DCE intègre la continuité écologique ; l’article R214-109 du Code de l’environnement définit ce que l’on entend par obstacle à la continuité écologique.

Gorges du Gardon
Gorges du Gardon

Quels impacts sur la continuité écologique ?

La présence d’ouvrages transversaux (ou longitudinaux) peut perturber la continuité écologique d’un cours d’eau à quatre niveaux :
1- blocage du transport solide,
2- blocage de la libre circulation des espèces piscicoles (montaison et dévalaison),
3- modification des habitats aquatiques,
4- modification des écoulements et du régime hydrologique.

Quelles mesures pour restaurer la continuité écologique ?

Pour limiter l’impact des ouvrages faisant obstacles à la continuité écologique, plusieurs mesures peuvent être envisagées en fonction des enjeux et de la caractéristique de ces ouvrages :

1/ l’effacement de l’ouvrage (solution la plus efficace vis-à-vis de la restauration de la continuité écologique si le contexte local le permet),
2/ l’arasement partiel ou l’aménagement d’ouvertures dans le barrage,
3/ la gestion des vannages,
4/ l’aménagement de dispositifs de franchissement ou de rivières de contournement.

Le choix de la mesure la plus appropriée pour un ouvrage donné dépend de nombreux facteurs (usage de l’ouvrage, type d’ouvrage, enjeu sur le cours d’eau…).

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