Le Grand Projet Sud Ouest (GPSO).

Un projet ambitieux d’intérêt européen.

L’ouest de la région Occitanie est concerné par un projet ferroviaire d’intérêt européen : le Grand Projet du Sud-Ouest (ou GPSO).
Dans le prolongement du réseau de Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant le Sud-Ouest du pays et la péninsule ibérique à Paris, ce projet s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration de la compétitivité du mode ferroviaire et de réduction des impacts environnementaux du transport de voyageurs et de marchandises à trois échelles territoriales (européenne, nationale et régionale).

A la suite de la mise en service de la section LGV Tours-Bordeaux, en juillet 2017, ce projet permettra :
• de réduire nettement les temps de parcours. Ainsi par exemple, la LGV permettra de relier Paris à Toulouse en 3h10, Bordeaux à Marseille 4h20 ou encore Toulouse à Bilbao en 1h40,
• de mettre en place de nouvelles capacités de circulation ferroviaire pour accompagner le développement futur du fret vers l’Espagne, vers la future LGV espagnole en construction et la ligne nouvelle mixte (ouverte aux voyageurs et aux marchandises) Dax-Espagne,
• de renforcer les transports ferroviaire du quotidien à travers le développement des TER aux droits de Bordeaux et Toulouse et la mise en place de Services Express Métropolitains actuellement à l’étude dans ces deux agglomérations

Des lignes nouvelles et des aménagements aux droits de Bordeaux et Toulouse.

Le projet comprend plusieurs opérations qui ont toutes fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique :
- la création de 327 km de voies nouvelles voyageurs (une ligne entre Bordeaux et Toulouse et une ligne entre Bordeaux et Dax), électrifiées, pour une vitesse de 320/350 km/h qui traverseront 2 régions, 5 départements et 104 communes. Deux gares nouvelles sont notamment prévues pour desservir les agglomérations d’Agen et Montauban et seront reliées également à la ligne historique.

- la réalisation des Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux (AFSB) sur 12 km entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans en Gironde.

- la réalisation des Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT) sur 17 km entre la gare de Castelnau d’Estrétefonds et Toulouse Matabiau en Haute-Garonne.

La combinaison de divers types de liaisons permises par les trains régionaux LIO permettra d’offrir un train tous les quarts d’heure, en heures de pointe, sur cette section.
Les haltes TER existantes (de Castelnau d’Estretefonds, St-Jory, Toulouse-Lacourtensourt) ou à créer (Fenouillet-St-Alban, Toulouse Route de Launaguet, Toulouse église de Lalande) seront par ailleurs modernisées et rendues accessibles pour tous les publics. La majorité sera reliée aux transports publics (autocars régionaux et autobus Tisséo) et sera facilement accessible par les « modes actifs : marche, vélos classiques ou à assistance électrique, autres engins de déplacement.
La halte de Toulouse-Route de Launaguet sera reliée à deux lignes de métro : la ligne B et la 3ᵉ ligne, en construction à l’horizon 2028, permettant ainsi un accès rapide au centre-ville toulousain élargi et aux zones d’emploi de Blagnac-Colomiers, Labège.

2022, une année particulièrement importante pour le projet.

En 2022, le projet GPSO est entrée dans une nouvelle phase : le plan de financement des différents partenaires a été validé et la société de projet, destinée à financer la part des 24 collectivités territoriales concernées, a été mise en place, conformément à la Loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019.

Si les différentes opérations adoptent un calendrier de mise en œuvre spécifique, la ligne Bordeaux-Toulouse et les aménagements ferroviaires des deux extrémités partagent un objectif commun de mise en service à l’horizon 2032.

L’État est aujourd’hui mobilisé aux côtés du maître d’ouvrage SNCF Réseau (et sa filiale Gares & Connexions pour les gares) pour l’accompagner dans la conduite des différente procédures indispensables avant le démarrage des premiers travaux, en particulier la procédure environnementale. En parallèle, un dialogue s’organise avec l’ensemble des partenaires territoriaux (collectivités, monde agricole et associations notamment), afin de co-construire l’insertion de la future ligne ferroviaire dans son environnement tout en maîtrisant son impact.

Pour en savoir plus : site internet du projet.

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