Inondations

Le débit d’un cours d’eau, en un point donné, est la quantité d’eau passant en ce point en une seconde.

Une crue est une augmentation du débit d’un cours d’eau qui se traduit par une montée des eaux présentant un danger.

Une inondation est une invasion d’un territoire par les eaux (lit majeur).

On distingue 3 types d’inondations :

- les inondations de plaines ou lentes :

- les crues torrentielles ou rapides :

- les inondations par ruissellement urbain :

Les inondations affectent les personnes, les biens et les activités.

La mise en danger des personnes :

Dans les espaces urbanisés ou touristiques (campings au bord des rivières), la population exposée peut être très importante. Le danger survient surtout lorsque les délais d’alerte et d’évacuation sont trop courts ou inexistants (notamment dans le cas des crues rapides, et accidentellement lors de la rupture brutale ou la défaillance d’ouvrages censés protéger les populations). Par ailleurs,la grande majorité des décès survenus lors des récentes inondations est liée à des imprudences lors de déplacements en voiture. À ces risques, s’ajoutent les blessures et traumatismes multiples dont notamment, les séquelles psychologiques.

Les dommages aux biens et aux activités :

Ils touchent essentiellement les biens mobiliers et immobiliers. À côté des dommages directs (habitat et biens personnels, pertes agricoles, machines endommagées), d’autres sont souvent peu connus (dégâts sur infrastructures d’équipement et sur le patrimoine culturel, dévalorisation du patrimoine immobilier, perte d’activité, chômage technique, délocalisation). On estime ainsi que les dommages indirects sont en réalité supérieurs aux dommages directs.

L’interruption des communications se manifeste par la coupure des routes et des voies ferrées, la perturbation des réseaux enterrés ou de surface. La conséquence directe la plus grave est la difficulté d’intervention des secours. Le risque de pollution peut aller jusqu’au déclenchement d’accidents technologiques.

Les inondations participent également à la vie des cours d’eau et à l’évolution du milieu naturel dans ces aspects positifs comme négatifs : phénomènes d’érosion, de charriage, de suspension de matériaux et d’alluvionnement, de divagation du lit ordinaire.

Les zones inondables peuvent constituer un ensemble complexe et diversifié de milieux naturels (bras morts, prairies humides, ripisylve…) d’une grande valeur patrimoniale et paysagère. Leur présence et leur maintien en bon état jouent un rôle fondamental dans la modération des crues par l’abaissement de la ligne d’eau et la diminution des vitesses d’écoulement. Ce sont aussi des lieux de refuge, de reproduction et des axes de déplacement privilégiés pour la faune (oiseaux, mammifères, poissons). La préservation et la conservation de ces milieux, en préalable à d’autres interventions, permettent de réduire considérablement les dégâts et les coûts occasionnés par les inondations (travaux, dommages…).

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