Une charte partenariale pour la protection de l’Avifaune

Le 26 juin 2017, la DREAL Occitanie, l’ONCFS, le Conservatoire d’espaces naturels du Languedoc Roussillon, le Centre Ornithologique du Gard, la Ligue de Protection des Oiseaux et Enedis ont signé une nouvelle charte de partenariat pour la protection de l’avifaune, sur le territoire de l’ancienne région Languedoc-Roussillon, qui décrit leurs engagements pour la préservation des espèces protégées. Cette convention a pour objectif de définir les priorités d’actions notamment autour de l’impact des lignes électriques sur l’avifaune, tant au niveau des risques d’électrocution que de la percussion.

Depuis plus de 10 ans, Enedis investit dans la diminution des impacts de son réseau sur l’avifaune, notamment en améliorant la visibilité des lignes électriques, en les équipant de protections, ou en posant des perchoirs sur les poteaux.

Pour agir, Enedis cartographie les zones à protéger avec l’aide des associations de naturalistes locales, identifie les supports dangereux et définit un plan d’action (équipements de supports ou de lignes, anticipation d’enfouissement ou de renforcement de lignes…).

L’Aigle de Bonelli est une espèce qui fait l’objet d’une priorité absolue. Il fait partie des oiseaux sauvages menacées en France et, à ce titre, il bénéficie d’un Plan National d’Actions au même titre que le vautour moine, le vautour percnoptère et le gypaète barbu. Ces espèces ont donc été retenues comme prioritaires pour des actions préventives.

Depuis 2011, près de 3000 points à risque ont été traités, par l’enfouissement de lignes électriques ou par la mise en place de matériel de protection, soit plus de 40% des points diagnostiqués.

Les engagements de la charte seront mis en oeuvre pendant les 3 ans à venir. Dans ce cadre, Enedis poursuivra en 2017 ses engagements financiers à hauteur de 100 000 euros d’équipements spécifiques.

L’Etat, représenté par la DREAL, accompagnera Enedis dans la prise en compte des espèces prioritaires à l’échelle des aires d’études, dans la définition annuelle de la programmation globale ou ponctuelle des actions de neutralisation des points sensibles pour l’avifaune et dans sa mise en oeuvre.

Les parties signataires composent le Comité Régional Avifaune qui se réunit deux à trois fois par an pour décider des actions à mener et assurer leur mise en oeuvre. A l’échéance de la charte (3 ans), un bilan sera établi qui permettra de mesurer l’efficacité des mesures engagées, d’identifier les nouveaux sites et espèces prioritaires et de proposer de nouvelles pistes d’actions.

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